La masse d’eau a elle seule ne garanti pas un arrosage de qualité. C’est le nombre d’arroseurs simultanés, leur type, le système de programmation, et l’adéquation de ce système avec les spécificités du terrain qui assurent une pelouse verte en toute saison.

Le plan d’arrosage doit être étudié spécifiquement pour chaque projet d’espace vert. Ce plan permet de préparer l’installation d’un réseau intelligemment dimensionné. Nos techniciens maîtrisent l’art de panacher et de recouper les arroseurs à jets rotatifs (turbines) et les arroseurs à jets fixes (tuyères).

Optimiser les performances des systèmes d’arrosage automatisé

L’audit des systèmes existants s’impose lorsque la vétusté des installations est constatée. Bien souvent, l’objectif premier est de mettre fin aux pannes résiduelles. Les systèmes d’arrosage automatique nécessitent peu d’entretien, à condition de veiller fréquemment à la bonne santé des installations.

Nature des sols et taux d’évapo-transpiration

L’arrosage dépend du type de sol. Le débit et le dosage de l’hydratation doivent être maîtrisés en fonction de la nature des sols. Ainsi, les sols sableux, limoneux ou argileux présentent des contraintes spécifiques. Le taux évapo-transpiration ETP a aussi son importance. En période d’été, sous des températures supérieures à 25°C, les plantes consomment de l’eau par évaporation / transpiration. Un système d’arrosage performant compense cette perte quotidienne.

Quelle quantité d’eau ?
Quand arroser ?
A quelle fréquence ?

Chaque sol possède une capacité de réserve en eau. Les études que nous réalisons préviennent les risques qui découleraient d’une programmation inadaptée.

Un arrosage à contre-temps peut avoir des conséquences désastreuses. L’excès d’eau est beaucoup plus néfaste à la plante que le manque. L’excès d’eau peut causer un phénomène de pourrissement des racines entraînant la condamnation de la plante.

Le gazon a la particularité d’être une plante issue de semis. Sa racine pivot s’enfonce dans le sol à la recherche de l’eau. Le sol a un rôle tampon puisqu’il conserve une partie de l’eau d’arrosage. L’arrosage le matin est particulièrement recommandé.

L’homme et la machine

Un système d’arrosage automatique fonctionne sur un modèle de programme. Celui-ci peut être enrichi par des données captées sur le terrain qui influenceront les décisions du programmateur. L’unité centrale de pilotage gagne à être couplée à un pluviomètre ou à une sonde d’humidité. L’automatisation est essentielle pour agir en l’absence du gestionnaire mais c’est à l’homme d’estimer puis de programmer les apports en eau.